Expression Plastique - EAU

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Le sujet était de considérer l’eau comme matériel d’observation, et à travers celui-ci montrer une proposition plastique avec le partie pris signifiant le liquide, l’espace et le mouvant. La contrainte était d’utiliser la même technique par axe, de manière différente selon les recherches.

Après une analyse bien complète, pour définir mes axes je me suis appuyée sur mon analyse, et je me suis demandée ce qui était le plus pertinent, 2 axes sont ressorti : Le rythme et l’océan.

Ma problématique est : Comment représenter l’eau graphiquement selon ses différentes facettes ?

L’eau a pour moi deux grandes facettes, son côté incolore et l’apparition de couleurs grâce à la lumière. Pour le premier axe : le rythme, j’ai décidé de travailler en noir et blanc alors que pour la deuxième axe j’ai travaillé avec la couleur.

Enfin, pour mon projet graphique j’ai décidé de finaliser la recherche « la marée » dans l’axe « le rythme » car pour moi, cette recherche était la plus pertinente et j’avais le sentiment de pouvoir aller beaucoup plus loin. Le rythme des marées est un phénomène lié d’une part à la force gravitationnelle exercée par les mouvements de la lune et d’une autre part à la force centrifuge du couple terre-lune. Il y a un mouvement de marée toutes les 6 heures, donc en une journée il y a deux pleines mers et deux basses mers.

Après cette phase de développement je me rend compte qu’il y a trois choses importantes à transmettre : la montée et la descente, l’aspect tournant et le temps.

Les « oeuvres multiples » de Nathalie Decoster m’ont inspirée car elle travaille avec des cercles, elle raconte une histoire, les cercles prennent alors vie de manière complètement différentes.

J’ai alors pensé à une horloge de 24 heures, celle-ci est alors divisée en 24 parts. Chaque part représente le rythme d’une marées, mes graphismes prennent la place des numéros. On remarque alors une évolution lente et régulière.

Mon outil est le roller, et j’ai utilisé 3 couleurs de feuille, le blanc pour le jour, le noir pour la nuit et le gris pour la mi-journée, afin de donner encore plus de sens à cette horloge.

À la place des aiguilles, une feuille de polypropylène survole le graphisme celui-ci donne un aspect flou présent fortement dans l’eau. Une ouverture est créée de la taille d’une part des 24 parts de l’horloge, cette ouverture permet de supprimer le flou et faire apparaitre le visuel nettement.

J’ai décidé de créer deux objets ayant une fonction différente. Le premier a un diamètre de 48 cm et est contre-collé à un carton plume de 1cm pour accentuer l’idée de l’objet. Celui-ci a un mécanisme manuel à l’aide d’une attache parisienne. Pour ne pas abimer le projet j’ai inséré une poignet pour que le spectateur puisse utiliser cette première horloge en donnant son propre rythme, il sera alors maître du rythme des marées.

Alors que, dans ma deuxième proposition, l’horloge, fait 28 cm de diamètre. Le graphisme est contre-collé à un carton plume de 2 cm, où j’ai intégré un mécanisme d’horloge. Le polypropylène va alors bouger régulièrement à l’aide de l’aiguille. Ici le rythme est alors donné par le véritable temps. Toute les heures, un tour complet sera fait, à chaque tour on change alors d’étape. En vingt-quatre tours la journée complète sera alors effectuée.

Dans les deux cas, la montée et la descente sont exprimées par l’évolution du graphisme qui a été retravaillé et de nouveau inspiré par l’installation de Rebecca Horn pour une meilleure compréhension. L’aspect tournant est fortement présent par ces nombreux cercles qui tournent et par ces multiples lectures. Enfin l’aspect temporel lui est représenté grâce aux objets créés reprenant les codes de l’horloge. Dans un premier cas, le spectateur va donner le rythme souhaité alors que dans le deuxième, le temps sera le guide de l’évolution des marées comme dans la réalité.